Kate & Leopold, de James Mangold
Kate McKay est une femme d'affaires new-yorkaise dynamique ; elle possède tous les atouts pour réussir sa vie professionnelle. C'est une vraie businesswoman du XXIe siècle. Quant à Leopold, troisième duc d'Albany, c'est un parfait gentleman, séduisant et célibataire, de la fin du XIXe siècle. La vie les a rendus cyniques : ils ne croient plus au grand amour. Mais quand une faille se produit dans le cours du temps et précipite Leopold dans le New York d'aujourd'hui, toutes les conditions sont réunies pour qu'ils s'aiment.
Je suis très en retard. Ca fait pourtant des semaines que j'ai revu Kate & Leopold pour le Love Movie Club, mais ça fait aussi des semaines que je n'ai pas écrit une seule "review", si on peut appeler comme ça la suite de commentaires positifs ou négatifs que je peux écrire à propos d'un film.
Kate & Leopold, donc. Je ne pense pas que je l'aurais revu, sans le Love Movie Club. La première fois, c'était il y a quelques années, à la télé : suite à ma découverte/coup de foudre de Hugh "Wolverine" Jackman, j'avais voulu tout voir de lui, sans me résoudre à acheter le DVD de ce film. Grand bien m'en avait pris, j'avais été déçue.
Quelques années après, j'ai l'impression de n'avoir pas du tout vu le film du même oeil. N'ayant aucune attente, j'ai beaucoup plus apprécié, tout en trouvant insupportable certains points de l'histoire. Une seule chose n'a pas changé : mon amour fou pour Hugh Jackman.
Je suis très bonne cliente des histoires de voyage dans le temps. Et même si celle-ci ne se fait pas dans la plus grande "cohérence temporelle" (le coup des ascenceurs qui tombent en panne est limite, mais c'est une bonne trouvaille), c'est ce que j'ai préféré dans le film. D'abord parce que ça met en scène l'excellent Stuart, joué par l'excellent Liev Schreiber, ensuite parce que c'est l'objet de toutes les scènes fun du film, dans la découverte du 21e siècle par Leopold. L'histoire d'amour, on aurait pu s'en passer. Et pour une comédie romantique, c'est bien dommage.
Je ne pense pas être allergique au romantisme mais je le suis certainement à la conception du romantisme qui implique des violons et des dîners au chandelle. Et qui implique que le type te tient la chaise pendant que tu t'assoies. Mais capter des bouts de vie de personnages aux principes totalement différents des miens n'a évidemment jamais été un problème, au contraire, c'est souvent très divertissant. Mais là... j'ai détesté Kate. Je n'ai rien contre Meg Ryan (mais rien pour non plus), mais j'ai détesté son personnage. Aucune consistance, aucun intérêt. Je ne comprends pas ce qui l'anime, ou alors rien ne l'anime. Comment peut-on la trouver sympathique quand, dès le début du film, elle nous fait son égo-crise "pauvre de moi, j'ai gâché la moitié de ma vie avec Stuart" tandis que lui a fait la méga-découverte du siècle à propos de laquelle elle ne l'a jamais soutenu ? Alors OK, peut-être qu'elle est dépressive et qu'un prince charmant du 19e siècle est tout ce dont elle avait besoin, mais elle est tellement inintéressante que je ne vois même pas pourquoi Leopold lui accorde son affection, à part s'il a pitié. Et je suis toujours aussi abasourdie par cette fin, parce que, vraiment, qui voudrait se retrouver prisonnier dans le 19e siècle ?!
Si j'ai un jour une envie de Liev Schreiber et de Hugh Jackman, je regarderai Wolverine pourquoi pas revoir ce film, assez fun, mais pour la comédie romantique, je passe mon tour.
J'ai piqué les magnifiques photos de Hugh Jackman chez Love And Movies.