Cinéma vs Salon
Je m'acharne souvent vainement à convaincre certaines personnes de mon entourage à aller au cinéma. L'argument du "c'est trop cher", je ne l'accepte pas vraiment, sachant que la séance est à 5 euros dans ma ville. Maximum 6. Et on a beau avoir chez soi un super écran et un son de fou, ça ne peut jamais être aussi grand qu'au cinéma. En fait, le seul argument qui pourrait me faire préférer ponctuellement mon salon au cinéma, c'est les gens. Autant, le rire communicatif du public devant une comédie est parfois appréciable, autant les mains qui farfouillent dans le bac à popcorn, qui ouvrent lentement mais sûrement un paquet de bonbons ou les gens qui parlent, c'est inacceptable.
Ca n'arrive pas si souvent. Dans le cinéma d'art et d'essai quasiment jamais, dans le cinéma plus grand public, plus fréquemment. Quand je suis allée voir Un prophète, il y avait des gamins qui parlaient au fond de la salle : un type a gueulé, un gamin l'a insulté, ça a failli mal tourner. Mais ça n'est carrément pas la norme. Et ça ne peut pas gâcher ce moment génial où les lumières s'éteignent et que le film commence. Que le film soit bon ou mauvais, ce moment-là pour moi est magique, et ne serait-ce que pour ça, je n'arrêterai jamais d'aller au ciné.
Je viens d'aller voir La Proposition. Les lumières sont éteintes, le film s'ouvre sur une scène de forêt, génial. Et puis les ricanements commencent.
Je n'ai jamais vu ça. Une bande de gamines, je suis sûre qu'elles avaient autour de dix ans, elles étaient six ou sept. Elles discutaient, ricanaient, changeaient de place, mangeaient du pop-corn, allaient en chercher un autre bac à l'extérieur de la salle une fois le premier fini. J'aimerais exagérer. Quand on leur disait de se la fermer, elles ricanaient de plus belle. Je ne comprends même pas ce qu'elles faisaient là. Dans ces moments-là, je souhaiterais que les places de ciné soient plus chères.
Sérieusement, je ne saurais même pas dire ce que j'ai pensé du film tellement elles me l'ont gâché.
J'adore aller au cinéma, mais là, je suis dégoûtée. Chez moi, au moins, je peux décrocher mon interphone, éteindre mon téléphone et mettre mon casque sur les oreilles. Je suis dégoûtée.
Pour au moins une semaine.
Ca n'arrive pas si souvent. Dans le cinéma d'art et d'essai quasiment jamais, dans le cinéma plus grand public, plus fréquemment. Quand je suis allée voir Un prophète, il y avait des gamins qui parlaient au fond de la salle : un type a gueulé, un gamin l'a insulté, ça a failli mal tourner. Mais ça n'est carrément pas la norme. Et ça ne peut pas gâcher ce moment génial où les lumières s'éteignent et que le film commence. Que le film soit bon ou mauvais, ce moment-là pour moi est magique, et ne serait-ce que pour ça, je n'arrêterai jamais d'aller au ciné.
Je viens d'aller voir La Proposition. Les lumières sont éteintes, le film s'ouvre sur une scène de forêt, génial. Et puis les ricanements commencent.
Je n'ai jamais vu ça. Une bande de gamines, je suis sûre qu'elles avaient autour de dix ans, elles étaient six ou sept. Elles discutaient, ricanaient, changeaient de place, mangeaient du pop-corn, allaient en chercher un autre bac à l'extérieur de la salle une fois le premier fini. J'aimerais exagérer. Quand on leur disait de se la fermer, elles ricanaient de plus belle. Je ne comprends même pas ce qu'elles faisaient là. Dans ces moments-là, je souhaiterais que les places de ciné soient plus chères.
Sérieusement, je ne saurais même pas dire ce que j'ai pensé du film tellement elles me l'ont gâché.
J'adore aller au cinéma, mais là, je suis dégoûtée. Chez moi, au moins, je peux décrocher mon interphone, éteindre mon téléphone et mettre mon casque sur les oreilles. Je suis dégoûtée.
Pour au moins une semaine.