Whatever Works, de Woody Allen

Publié le par A.

>Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu'au soir où une jeune fugueuse, Melody, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l'asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s'installe. Les commentaires cyniques de Boris n'entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter.

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Quand j'étais à la fac, j'ai eu un moment de pseudo passion pour les films de Woody Allen, profitant du fonds DVD de la BU pour en voir un paquet. J'avoue que j'ai lâché l'affaire depuis longtemps, et je n'ai même vu aucun des films de sa période "hors New-York". Sauf Scoop, pour des raisons qui ne tiennent évidemment pas du tout à Woody Allen.
Bon, maintenant que je suis dans une ville dépourvue d'un grand choix de films au cinéma, je n'allais pas passer à côté d'un film qui non seulement passe en VO mais qui a l'air plutôt fun.


Ca commence sur un gag très réussi qui courra jusqu'à la fin : Boris parle au public, parce qu'il sait qu'on le regarde, pendant que ses amis, à côté de lui, le prennent pour un fou. Et puis il part dans une longue tirade à un débit impressionnant, à la Woody Allen. Et, comme dans un film de Woody Allen, je n'attendais qu'une chose, que ça s'arrête ! (Le paradoxe des films de Woody Allen, à mes yeux, c'est que le personnage principal me fait rire et m'insupporte en même temps.)
Heureusement, très vite, le film accueille de nouveaux personnages : le couple que forment Boris et Melody est étonnant et fonctionne très bien. Evan Rachel Wood est une actrice que j'apprécie assez, même si j'ai eu du mal avec son rôle de cruche, tellement appuyé et différent de ses précédents rôles ! Parce que, disons-le, ce film est une comédie burlesque. Quand la mère de Melody débarque dans le tableau, la machine, déjà bien lancée, ne s'arrête plus ! Le père de Melody, les amis de Boris, du grand n'importe quoi, et ça fonctionne complètement.
Ce n'est sans doute pas mon Woody Allen préféré mais j'y ai passé un très bon moment.
Le bonus étant le personnage de Randy James (Henry Cavill), carrément charmant. Avec l'accent.

Publié dans Woody Allen

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